3 choses à savoir sur l’économie d’usage


économie d'usage

Aujourd’hui, l’économie d’usage se retrouve dans une multitude de pratiques comme la location financière. Ce financement consiste à louer l’usage d’un bien plutôt que le posséder. Il faut dire que les avantages de ce système ne manquent pas. Baisse des coûts, hausse des gains, apport écologique et création d’emplois: voici les trois choses à savoir sur l’économie de la fonctionnalité.

Théorisée dans les années 80 par Walter Stahel, l’économie de la fonctionnalité est un système privilégiant l’usage plutôt que la possession d’un bien. Concrètement, il s’agit de louer l’usage d’un équipement au lieu de l’acheter. Ainsi, l’échange économique ne repose plus sur le transfert de propriété de biens mais sur le consentement des clients à payer une valeur d’usage. De plus en plus de secteurs se sont lancés dans une démarche d’économie de l’usage, notamment le domaine de l’informatique, l’industrie ou encore de la santé … Ils s’inscrivent dans une démarche amorcée par les particuliers. Aujourd’hui, 54 % des Français se disent aujourd’hui prêts à abandonner la possession d’un bien en faveur de la location financière ou du prêt.

1- L’économie d’usage fait baisser les coûts et augmenter les gains

En intégrant le principe d’économie d’usage à sa stratégie, l’entreprise peut réduire ses coûts. En effet, en optant pour la location financière de biens, celle-ci n’a pas à sortir une importante somme d’argent comme elle aurait dû le faire pour l’achat d’un équipement. Ce financement permet à l’entreprise d’étaler la charge financière sur la durée et d’optimiser sa trésorerie mais aussi ses ratios bilanciels. Les fonds propres sont préservés et le bilan comptable est amélioré. Les actifs technologiques loués ne sont pas considérés comme un endettement mais une charge. Cela améliore le bilan comptable, optimise la dotation en capitaux propres et permet également de libérer des fonds pour d’autres investissements ou besoins à court terme.

Des services de maintenance associés peuvent être inclus dans le contrat de location financière. Cela permet aux sociétés de se concentrer sur leur cœur de métier. Maintenance, assistance, panne : les risques et frais éventuels liés à l’utilisation du matériel sont pris en charge par le prestataire.

De plus, grâce à la location financière et la modularité des contrats, les sociétés bénéficient d’une flexibilité dans la gestion de leurs équipements. Elles peuvent accéder plus facilement aux innovations technologiques grâce aux remplacements et aux mises à niveau de l’équipement. Elles maîtrisent leur budget de A à Z. Avec la location financière, les sociétés gagnent en rentabilité et en productivité.

2- Le geste écologique

Un geste écologique

L’économie de la fonctionnalité s’inscrit pleinement dans la démarche de transition vers une économie verte. Pour les entreprises, il s’agit de passer du modèle d’économie linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter), à un modèle économique circulaire. L’objectif de ce dernier est de « produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et le gaspillage des ressources » (matières premières, eau, énergie, ainsi que la production des déchets). Objectif : apporter une réponse aux enjeux de sobriété qui occupent de plus en plus de place dans la société.

La location financière participe activement à l’économie circulaire en accordant une place prépondérante à la gestion de fin de vie des équipements. Des sociétés comme REALEASE Capital, spécialisée dans le leasing, reprennent les anciens matériels en cours ou en fin de contrat de location financière avec un service de collecte, transport, valorisation ou destruction des déchets. C’est le cas du brokerage. “A la fin du contrat, les équipements industriels qui sont en état de fonctionnement sont récupérées par nos prestataires et reconditionnées afin de les remettre en vente, quant aux autres, REALEASE Capital les livre à des sociétés comme PAPREC (spécialiste du recyclage et de la revalorisation des objets, ndlr) qui se chargent de revaloriser les matières », souligne Isabelle Soret, Directrice générale déléguée et responsable Marché Industrie au sein de REALEASE Capital, qui rappelle que sa société est partenaire de la FEDEREC, fédération des recycleurs qui souhaitent que les déchets, notamment plastiques, puissent avoir une seconde vie.

3-L’économie d’usage pourvoyeuse d’emplois

Pourvoyeuse d’emplois

Le recyclage des déchets est générateur d’emplois, il en crée quatre fois plus que l’enfouissement. En effet, le personnel qualifié pour ce type de tâche reste indispensable à de nombreuses opérations de tri manuel. Par ailleurs, ce genre d’emplois est non délocalisable et reste donc sur le territoire. La refabrication s’impose également comme une activité à fort besoin de main d’œuvre.