Comment échapper à l’obsolescence des smartphones ?


obsolescence des smartphones

Aujourd’hui, la lutte contre l’obsolescence programmée des smartphones est devenue un enjeu RSE crucial pour les entreprises dans le cadre de la sauvegarde de l’environnement. Et pour cause : elle contribue à l’accroissement des déchets, l’intensification de la pollution ainsi que l’augmentation du gaspillage des matières premières et d’énergie. Comment faire pour y échapper ? REALEASE Capital fait le point.

1- Qu’est-ce que l’obsolescence programmée ?

Qu’est-ce que l’obsolescence programmée ?

Face à ce fléau, la France a entrepris de définir l’obsolescence dans le cadre de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Ainsi, l’obsolescence est « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement ». Elle est considérée comme un délit et est punie par la loi.

Il existe plusieurs types d’obsolescence :

  • L’obsolescence technique : le matériel ne fonctionne pas parce qu’un des composants a une durée de vie limitée et n’est pas réparable.
  • L’obsolescence logicielle : une nouvelle version d’un logiciel ou d’une application rend obsolète l’ancienne. C’est aussi lorsqu’on rend incompatibles, de manière accélérée, les formats de l’ancienne et de la nouvelle version d’un même logiciel ou application.

Cette obsolescence programmée entraîne une diminution des durées de vie des smartphones. Dans le détail, les mobiles ne durent ainsi que 2 à 3 ans en moyenne, tandis que les ordinateurs portables résistent entre 2 et 5 ans. Pour lutter contre l’obsolescence des smartphones plusieurs axes sont possibles.

2- Réaliser des achats numériques responsable

Réaliser des achats numériques responsable

Le renouvellement trop rapide des matériels constitue 75 % des impacts environnementaux du secteur numérique uniquement lié à la fabrication d’appareils numériques. De plus, il faut près de 70 composants, dont certains sont fabriqués à partir de métaux rares et nécessitent une grande quantité d’énergie, pour construire un smartphone. Conséquence : une exploitation intense des matières premières, comme les métaux, alors que les ressources de notre planète sont limitées. Ce phénomène participe :

  • au changement climatique (pour trouver des métaux de plus en plus profonds, les extraire, les transporter…) ;
  • à la destruction de terres fertiles ;
  • à la diminution de la biodiversité.

Pour réduire les atteintes de l’obsolescence sur notre planète, les entreprises peuvent définir une politique d’achat responsable, en ne choisissant par exemple que des produits certifiés par des écolabels et en sélectionnant leurs partenaires sur la base de critères établis et en fonction du haut niveau de réparabilité de leurs produits. Ainsi, mieux vaut se tourner vers des smartphones moyen haut de gamme, utilisant des composants de qualité qui encaissent  mieux les mises à jour de l’OS, mais aussi celles des applications, voire des sites Internet pour une durée de vie rallongée et une optimisation de son parc informatique.

De plus, un indice de réparabilité a été mis en place en 2021 sur tous les appareils. Il permet d’informer les entreprises et les consommateurs sur le produit acheté ; notamment sur sa possibilité d’être réparé ou non. Il s’agit d’une note sur 10. Plus l’indice est élevé, et plus vous pourrez avoir :

  • les documents techniques du smartphone;
  • la possibilité de démonter le smartphone en cas de nécessité et donc de de le réparer;
  • des pièces détachées disponibles et accessibles à des prix abordables.

3- Sensibilisation des DSI

Sensibilisation des DSI

Vis-à-vis de l’obsolescence logicielle, le Cigref recommande aux directeurs informatiques de développer leurs compétences techniques pour parvenir à garantir le maintien dans le temps des diverses applications, et d’instaurer le dialogue avec les éditeurs aux fins d’obtenir des mises à jour sur des durées plus longues. Pour éviter les erreurs de fonctionnement, il est recommandé d’attendre une à deux semaines à chaque notification de mises à jour. En patientant, les retours des utilisateurs auprès du constructeur permettent de corriger les défauts et d’avoir une mise à jour sans bug. Et si votre smartphone a plus de 5 ans, il arrive que la mise à jour ne soit pas compatible. Dans ce cas, il est conseillé de ne pas faire la mise à jour du tout.

Les DSI sont également invités à systématiser le recours à la maintenance prédictive et à privilégier le reconditionné. En France, ce serait plus de 3,2 millions d’appareils reconditionnés qui auraient été vendus en 2021. Un chiffre qui a presque doublé en moins de deux ans. Mais pourquoi une telle augmentation ? Face à des smartphones de plus en plus sophistiqués, mais dont les prix atteignent des records, les consommateurs se tournent vers des solutions moins coûteuses, notamment les téléphones reconditionnés. Contrairement à un produit d’occasion, il sera totalement remis à neuf, avec un prix de vente beaucoup plus bas. De plus, le reconditionnement permet de réduire les conséquences écologiques du smartphone en prolongeant leur durée d’existence. En deux ans, 85 à 95% des émissions en CO2 d’un smartphone neuf seraient dues à sa production.

4- Miser sur la performance économique

Miser sur la performance économique

Les entreprises utilisatrices peuvent également se tourner vers la location financière de smartphones. Une solution qui comporte de nombreux bénéfices financiers et écologiques. La location financière proposée par des sociétés comme REALEASE Capital permet aux entreprises de faire face à l’obsolescence rapide de certains équipements en les renouvelant. Il faut dire qu’aujourd’hui, la location financière représente l’une des réponses financières les plus adéquates au besoin de renouvellement fréquent des professionnels, en équipements techniques à forte obsolescence. Ainsi le leasing permet aux entreprises de bénéficier en permanence d’un matériel plus actuel (et des services de maintenance associés), capable d’assurer la rentabilité et l’efficacité de leur secteur d’activité tout en s’inscrivant dans une démarche RSE. De plus, comme le rappelle Françoise Palle-Guillabert, la déléguée générale de l’ASF, la location financière s’adresse à tous les types de sociétés : « C’est un moyen d’accès au financement pour les TPE/PME en création (notamment celles innovantes et exportatrices) ou rencontrant des difficultés et un mode de financement ouvert à tout type d’investissements mobiliers (matériels et équipements professionnels) et immobiliers dans tous les secteurs d’activités ».

Pour en savoir plus :
Consultez la politique d’achats responsables de REALEASE Capital
Cigref

Pour aller plus loin :
Mobilité des entreprises : la location, une solution avantageuse
3 conseils pour mettre en place une bonne mobilité d’entreprise