Financement : Tout savoir sur les bornes de recharge en 5 questions
Se convertir à l’électricité pour préserver la planète ? Oui mais à condition d’avoir suffisamment de bornes de recharge électrique à disposition.
Alors que le gouvernement français a déjà mis sur la table plusieurs millions d’euros pour accélérer leur installation, les sociétés s’y mettent également. Amélioration de l’image de marque, entreprise plus responsable, accompagnement vers la mobilité verte, les arguments ne manquent pas. REALEASE Capital fait le tour de la question de ces nouvelles technologies.
1- Quelles sont les obligations ?
La voiture électrique gagne du terrain avec un enjeu principal : lutter contre le réchauffement climatique. Mais pour rendre cela possible, il faut des bornes de recharge. Impulsées par la promulgation de la loi d’orientation des mobilités LOM promulguée le 26 décembre 2019, les grandes sociétés qui emploient plus de 250 personnes et génère plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires par an se sont mises en ordre de marche.
D’ici 2025, elles doivent équiper en borne de recharge au moins une place de stationnement sur 20, qu’il s’agisse d’un immeuble ancien ou actuellement en construction. Autrement dit, pour 100 places de stationnement par exemple, cinq d’entre elles devront être équipées d’un point de recharge automobile.
Seul motif dérogatoire possible quand il est question d’un immeuble ancien : un montant de travaux d’installation de ces bornes électriques trop important. A noter que « les travaux d’adaptation sont considérés comme importants si le montant des travaux nécessaires sur la partie située en amont du tableau général basse tension desservant les points de charge, y compris sur ce tableau, excède le coût total des travaux et équipements réalisés en aval de ce tableau en vue de l’installation des points de charge ».
2- Quelles sont les aides ?
Il existe des aides financières mises en place par l’État visant à soutenir l’installation d’infrastructures de recharge des véhicules électriques en entreprise (exemple : Coup de pouce Programme ADVENIR, financement de points de recharge privés ou ouverts au public par les CEE). La prime ADVENIR prend en charge la fourniture et l’installation (raccordement en aval du point de livraison) de points de recharge. Tous les services en supplément ne sont pas pris en compte dans le calcul de la prime (supervision, contrat de maintenance…).
Seuls les projets d’installation de points de recharge desservant une place de stationnement et en recharge simultanée peuvent bénéficier d’une prime ADVENIR. Le taux d’aide de la prime ADVENIR « Parking privé flottes et salariés » à 30% avec un plafond à 960 € HT par point de recharge est prolongé jusqu’au 31 mars 2022. Il passera à 20% avec un plafond de 600 € HT par point de recharge à partir du 1er avril 2022.
3- Quel coût pour les entreprises ?
Les frais d’électricité ne sont pas importants. Il faut compter en moyenne 1 à 3€ pour une recharge effectuée dans un délai de 6 à 10 heures. Une partie de la consommation d’électricité des salariés peut être prise en charge par l’employeur, uniquement si cela est prévu en amont par un accord collectif.
Seuls sont concernés les employés résidant en dehors d’un périmètre de transports urbains, ou dont les horaires de travail ou le lieu d’activité obligent à l’utilisation d’un véhicule personnel. Cet avantage en nature est exonéré de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, dans la limite de 200€ par an et par salarié.
Par contre pour les bornes recharge, c’est un autre tarif, tout dépend du modèle. : les « normales » (puissance inférieure à 7 kilowatts, chargement complet en huit heures) coûtent entre 800 et 1200€, hors frais d’installation tandis que les ultrarapides (plus de 150 kilowatts, chargement en moins d’une demi-heure) peuvent grimper jusqu’à 50 000€. Le principal poste de dépense est l’achat des bornes proprement dites (50%), devant l’installation sur site (15%), le raccordement au réseau (12%), l’ingénierie et les études (8%).
4- Quels sont les avantages ?
Ce type d’installation vous permet d’agir pour la préservation de l’environnement. En effet, les bornes de recharge jouent un rôle primordial dans la réduction des émissions de C02. Grâce à ce geste écologique, vous participez à l’effort collectif en accompagnant vos collaborateurs vers une mobilité plus durable et en vous imposant comme une société responsable.
De plus, ces bornes vous permettent d’améliorer votre image de marque et de gagner des points sur vos concurrents. Cela vous différencie des autres entreprises. Surtout, si vous proposez ce type de service à vos clients et/ou visiteurs. La demande en voitures électriques connaît une croissance importante et l’installation de bornes électriques devient un investissement et atout essentiels pour les entreprises qui désirent offrir les meilleurs services.
5- Comment les financer ?
Achat ou location financière ? Le leasing se place en tête du classement. des solutions de financement. Preuve en est, REALEASE Capital, société de location d’actifs, coopère déjà en marque blanche avec ces opérateurs confirmés comme Izivia en leur proposant une formule de location longue durée (LLD) adaptée à l’acquisition de bornes de recharge.
Une formule de leasing intéressante au regard du coût de ce matériel destiné aux flottes d’entreprises ou GMS. Un prix auquel s’ajoute les travaux d’électricité et de génie civil pour installer ces bornes de recharge sur la voirie et les raccorder au réseau électrique. La location financière permet de lisser l’investissement sur plusieurs mois et bénéficier d’un matériel toujours à haut niveau ce qui limite les mauvaises surprises.
Avec son offre PlugLease, REALEASE Capital propose une solution de location financière «tout-inclus» éligible au dispositif Advenir (primes CEE). Au lieu d’acheter les bornes, les professionnels pourront étaler la charge en fonction de la durée du leasing ou de la mise à disposition de ces bornes de recharge électrique. Dans ce loyer est intégré l’ensemble de l’investissement, y compris l’installation, le logiciel et le service de supervision.