La revue de presse du mois de juin 2023

Ce mois-ci dans la presse, des iMac équipés de projecteurs, ChatGPT dans l’agro-alimentaire,  la France qui mise sur l’intelligence artificielle et enfin des robots dans les cuisines.

Les iMac bientôt équipés de projecteurs ?

Apple vient de déposer un brevet pour un ordinateur capable de projeter des images sur des surfaces proches. Le système devrait « utiliser des projecteurs pour afficher des images à l’aide d’images capturées, d’informations de détection du regard et d’autres informations provenant de dispositifs d’entrée-sortie ».

Ces dispositifs d’entrée-sortie pourraient inclure des images provenant d’autres appareils Apple tels que les iPhones et les iPads, ce qui permettrait aux utilisateurs de visualiser de manière transparente leur écran iMac avec l’écran de leur iPhone projeté simultanément sur le mur à gauche et sur une deuxième extension de moniteur à droite.  Et cerise sur le gâteau, ces nouveaux iMac devraient être dotés de capteurs d’image 3D et de systèmes de suivi du regard capables de créer des cartes 3D d’objets extérieurs et de déterminer leur emplacement en fonction du regard de l’utilisateur.

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ChatGPT : des avantages pour l’agro-alimentaire

Comme de nombreux secteurs, l’outil CHATGPT pourrait bouleverser l’agro-alimentaire. En effet, CHATGPT peut aider à automatiser les tâches administratives,  à surveiller les tendances du marché et à analyser les données de vente. Mais pas seulement. Il peut améliorer les échanges avec les clients via les chatbots, recueillir des informations sur les clients afin de personnaliser l’offre des produits et répondre aux attentes des consommateurs.

En outre, il pourrait contribuer à l’optimisation des recettes en suggérant des modifications basées sur les données nutritionnelles et les préférences des consommateurs. Enfin CHATGPT peut aider l’industrie agro-alimentaire à aborder les problèmes de durabilité et de traçabilité pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

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France mise sur l’intelligence artificielle

Le président de la République veut développer l’ intelligence artificielle en France. A l’occasion du salon viva tech, Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait augmenter l’enveloppe pour ce secteur.. « Nous devons faire émerger cinq à dix clusters, à hauteur de 500 millions d’euros, pour avoir deux ou trois pôles d’excellence » au niveau mondial, a-t-il déclaré.

Le chef de l’Etat a également souhaité le développement des IA génératives et des grands modèles en « open source » (code ouvert à tous). Pour cela, il souhaite encourager les bases de données en langue française. Un fonds d’amorçage de 50 millions est prévu dans le secteur. Des appels publics à projet de 150 millions vont par ailleurs être lancés pour des projets culturels sur les pratiques numériques et du métavers.

Enfin, Emmanuel Macron a réclamé une régulation européenne de l’IA qui ne bride pas l’innovation. « Le pire scénario serait une Europe qui investit beaucoup moins que les Américains et les Chinois et qui commencera par créer de la régulation. Ce scénario est possible, ce ne serait pas celui que je soutiendrai », a-t-il averti.

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Des robots dans les restaurants collectifs

La première ligne robotisée de conditionnement des préparations culinaires en restauration collective a été mise dans la nouvelle cuisine centrale du conseil départemental du Val-de-Marne. Equipé de deux bras, une presse et un doseur répartis sur près de 6 mètres, le robot prototype dépile et place les contenants inox sur le tapis roulant, les remplit, les pèse et les referme hermétiquement de leurs opercules avant de les étiqueter et de les ranger deux par deux dans des cagettes empilées sur une échelle mobile.

Vitesse de production : 5 bacs à la minute, soit 8 heures pour une capacité maximale de production à 15 000 repas. « Et à notre demande, le constructeur a également formé la société avec laquelle nous entretenons un marché de maintenance préventive et curative au traitement des incidents mineurs, comme le changement d’une ventouse « , explique Olivier Laroche, chef du service restauration du conseil départemental du Val-de-Marne.

Le but de ce robot : alléger la pénibilité des 40 agents du service qui, chaque jour, auraient bientôt 2 500 bacs à fermer.

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