5 bonnes pratiques pour un commerce éco-responsable


Commerce éco-responsable

Réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles, l’urgence environnementale oblige les commerces à s’adapter en commerce éco-responsable et à trouver de nouveaux moyens de travailler. Depuis plusieurs années, la transition environnementale est devenue un enjeu collectif.

D’après une étude publiée par Opinionway en 2019, 90% des consommateurs français attendent de l’engagement de la part des enseignes. Résultat, les tendances de consommation évoluent : les Français veulent redevenir maîtres de leur consommation en privilégiant la qualité à la quantité ou bien en étant plus attentifs aux valeurs, à l’origine et la traçabilité des produits qu’ils achètent…Entre juin 2020 et mai 2021, selon l’IRI, la vente de produits locaux a augmenté de 6 % contre seulement 2,3 % de hausse sur les autres produits de consommation. En 2021, plus de 9 français sur 10 déclarent avoir consommé des produits biologiques et plus des ¾ consomment bio régulièrement, soit au moins une fois par mois.

1- Privilégier des produits frais et des circuits courts

Produits frais

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, un seul maître mot : l’utilisation de mobilités écologiques. Six Français sur 10 se déclarent sensibles à l’impact écologique de leurs livraisons (Stuart, 2018). Pour mettre le développement durable au cœur de votre commerce éco-responsable, pensez à privilégier les circuits courts pour un impact carbone limité et vous tourner vers des produits locaux ( ou made in France pour les produits manufacturés).

2- Diminuer la consommation d’énergie

Consommation d’énergie

Apporter de l’écologie dans un commerce, c’est aussi penser à réduire ses coûts énergétiques. Aujourd’hui, l’éclairage représente 25 % de la facture énergétique moyenne d’un commerce et peut aller jusqu’à 60 % dans certains domaines d’activité (l’habillement, l’alimentation, la pharmacie…). En cause, les lampes incandescentes très énergivores. Heureusement, depuis quelques années, le système d’éclairage LED supplante les traditionnelles lampes à décharge en termes de durée de vie et surtout de rendement énergétique.

Des ombrières photovoltaïques peuvent même être installées. Ces panneaux permettent de produire en moyenne 40 % des besoins énergétiques d’un site de 5000 m2 composé d’une boulangerie, d’un rayon traiteur, de nombreux frigos, d’un système de chauffage, et de réduire du même coup leur empreinte carbone.

Et enfin pour réduire la facture énergétique de vos groupes froids qui représentent  35 à 50 % pour un supermarché, pensez à récupérer la chaleur de ces groupes froids pour le chauffage d’eau ou d’air des sites de grande distribution. En plus, des économies engendrées, la récupération de chaleur fatale des groupes froids permet de réduire l’impact environnemental de son activité en diminuant les rejets de gaz à effet de serre puisque la chaleur qui était auparavant rejetée est utilisée.

3-Opter pour la location financière

Location financière

Que ce soit pour la rénovation de votre système d’éclairage, vos groupes froids ou vos panneaux photovoltaïques, des sociétés comme REALEASE Capital, société de location financière vous permettent de vous inscrire dans une démarche d’économie d’usage au cœur du développement durable. Avec la location financière, vous louez l’usage d’un équipement plutôt qu’en devenir propriétaire.

De plus, afin d’optimiser les projets d’efficacité énergétique des commerces fortement consommatrices d’énergies, REALEASE CAPITAL a mis en place en 2017 un accompagnement sur mesure : L2E by REALEASE. Dans un premier temps, REALEASE CAPITAL identifie les leviers d’économies en réalisant une revue énergétique du site. La pose éventuelle de capteurs, des relevés et mesures, ainsi que la récupération des factures énergétiques du client permettent de rendre un rapport d’analyse approfondie si les enjeux le justifient. “On réalise cette phase pour nos clients directs mais quand les dossiers nous viennent de nos partenaires, ce sont eux bien souvent qui effectuent ce type d’étude”, précise Isabelle Soret, Directrice de la Division Industrie et Responsable RSE au sein de REALEASE Capital, société de location financière.

Ensuite, REALEASE Capital, avec l’appui d’un BE partenaire, préconise plusieurs scénarios énergétiques, pour que l’industriel ait le choix de se positionner sur tel ou tel projet, et consulte ensuite les prestataires compétents. De plus, grâce à ses préconisations et ses projections, la société de location financière amène les industriels vers des solutions éligibles aux certificats d’économies d’énergie (CEE).

4-Développer la seconde main

Seconde main

Depuis 2022, il est devenu obligatoire de donner ou recycler tous les produits non alimentaires invendus (vêtements, meubles, produits électriques et électroniques, produits d’hygiène et de puériculture, produits d’éveil et de loisirs, livres et fournitures scolaires, équipements de conservation et de cuisson des aliments, etc.).

Par ailleurs, une trentaine de fruits et légumes sont concernés par la fin des emballages plastiques. Conséquence directe, le marché du réemploi et de l’occasion, qui consiste à donner une seconde vie aux produits, n’a jamais été aussi bien portant : le nombre de clients prêts à acheter d’occasion a doublé entre 2013 et 2016 selon l’Observatoire national des ressourceries.

5-Miser sur le Zéro Déchets pour votre commerce éco-responsable

Zéro Déchets

Là encore, la France s’est mise au diapason avec l’adoption de plusieurs mesures. Le décret « 5 flux » oblige les entreprises produisant plus de 1100 litres de déchets par semaine (par exemple 3 mètres cube de bois) et par implantation (tous déchets confondus) à trier 5 flux de déchets : le verre, le plastique, le carton / papiers, le bois et le métal. À partir de 2025, tous les professionnels devront trier et valoriser leurs biodéchets.

Pour les établissements dont les déchets sont pris en charge par le service public de gestion des déchets, l’obligation de tri et de valorisation écologique s’applique même dans le cas où le service public n’a pas mis en place de collecte sélective des biodéchets. Mais il est possible pour un dirigeant de commerce d’aller encore plus loin. Il peut mettre à la vente des sacs réutilisables et des cabas qui peuvent s’avérer être un moyen de communication s’ils sont pourvus de votre logo. Pensez également à la consigne.

Ce dispositif consiste à proposer vos produits dans des boîtes et contenants réutilisables pour lesquels les clients payent une certaine somme qui leur est reversée lorsqu’ils vous rapportent le contenant vide. Cela permet non seulement de créer un lien entre votre commerce éco-responsable et le client, mais aussi de le fidéliser !

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